Isacco est né à Venise en 1996 où il vit avec sa famille. De 2010 à 2013 il fréquente l’école d’art « Michelangelo Guggenheim » de Venise, où, surtout au cours de la dernière année, il entame un parcours singulier.

Dans son élaboration picturale, Isacco a su insérer, de manière artistiquement singulière, des décomposition de lumière et de couleurs très particulières. Dans les natures mortes qu’il dessine, on observe le broiement cubiste des objets ; la lumière semble née d’un découpage dans le papier comme dans un collage. Les découpes sont comme des fenêtres dans lesquelles le regard s’ouvre au monde, racontant l’univers de qui ne réussit pas à parler. La douleur, le mal-être personnel, affinent en lui la capacité perceptive et sensorielle en représentations d’un impact émotionnel intense, d’où émerge une énergie vivifiante.

Ses dessins, dans leur originalité, poursuivent les études du mouvement de l’art moderne. Ils rompent les aspects standards des représentations traditionnelles comme collage de lumière découpée. Quand Isacco utilise ses pastels, le trait avec lequel il produit des fonds de couleurs du tableau est fort et pressé avec passion, un trait personnel que l’on retrouve dans une série d’œuvres. Au travers de l’état d’âme de l’artiste, la couleur se transforme, elle n’a plus l’usage habituel. Isacco réussit à ébaucher une synthèse d’abstrait analytique totalement nouvelle dans le contexte esthétique de l’art, tout en maintenant un pont avec le passé, à travers les couleurs primaires comme guide de son travail