Gilchrist Johnson

Quelques feuilles de papier, des crayons de couleur,
des plumes, de l’encre de Chine, un peu de gouache
en pot.

Des ciseaux, des pinceaux, des livres d’images d’Art,
quelques objets pour s’inspirer et… le silence.

Une plume Sergent Major qui se charge d’encre, une
immobilité du corps, un regard attentionné porté vers le
sujet à représenter.
Puis une main qui survole la feuille de papier et un trait
qui s’y inscrit de manière sûre et spontanée.
L’affirmation d’une singularité qui file son propre chemin.
Les attentions, la confiance, les doutes et la belle
humeur vagabonde de Gilchrist.

Je retiendrai les mots à lui prononcés à voix forte et
haute et nos nombreux allers-retours pour aller faire ou
voir… chacun de son côté… ailleurs.
Je retiendrai l’apparition d’inventions graphiques que je
n’avais tout simplement jamais vues.
Olivier Jehl